texte_homotoxicologie.txt

  • Synthèse enrichie : De l’Homotoxicologie de Reckeweg à l’innovation diagnostique du Dr Jean-Yves Henry
  • phases 1 « pures » / Phase 2 (infectieuse) = hyper Alpha2 / Phase 3 (allergique) = hypo Bêta + Gamma et (surcharge vasculaire) = hyper Alpha2 + Bêta / Phase 4 (acide) = hypo Albumines + hyper Alpha1 / Phase 5 (auto-immune) = hyper Bêta + Gamma / Phase 6 (cancer) = Hyper Alpha1 + hypo Bêta
  • FONDEMENTS DE L’HOMOTOXICOLOGIE
  • Concepts originaux de H.H. Reckeweg (1905-1985)
  • Homotoxines : Substances endogènes et exogènes perturbant l’homéostasie
  • Phases évolutives : 6 stades de dégradation progressive du terrain
  • Vicariance régressive : Principe de guérison par retour aux phases antérieures
  • Tableau des phases : Classification topographique et chronologique des pathologies
  • Triple approche : Constitutionnelle, chronologique (phases), dynamique
  • Physiologie des phases selon Reckeweg
  • Phases humorales (1-3) : Troubles extra-cellulaires réversibles
  • Phases cellulaires (4-6) : Lésions intra-cellulaires peu réversibles
  • Progression pathologique : Gauche→droite, superficiel→profond
  • Métabolisme enzymatique : 35 000 réactions/seconde/cellule
  • Système immunitaire : Dégradation progressive des capacités de reconnaissance
  • INNOVATION JEAN-YVES HENRY : OBJECTIVATION BIOLOGIQUE
  • Révolution conceptuelle
  • BNS (Bilan Nutrition-Santé) : Outil de mesure objective du terrain
  • Protidogramme différentiel : Marqueurs biologiques spécifiques par phase
  • Corrélations phases-marqueurs : Transformation théorie→diagnostic
  • Approche prédictive : Détection précoce des transitions pathologiques
  • Corrélations diagnostiques Henry-Reckeweg
  • PHASES HUMORALES (réversibles)
  • Phase 1 : « Pures » – Stagnation sans perturbation protéique majeure
  • Phase 2 : Hyper Alpha2 – Inflammation aiguë objectivée
  • Phase 3a : Hypo Bêta+Gamma – Épuisement immunitaire (allergies)
  • Phase 3b : Hyper Alpha2+Bêta – Surcharge inflammatoire (vasculaire)
  • PHASES CELLULAIRES (lésionnelles)
  • Phase 4 : Hypo Albumines+Hyper Alpha1 – Dénutrition+inflammation chronique
  • Phase 5 : Hyper Bêta+Gamma – Auto-immunité hyperactive
  • Phase 6 : Hyper Alpha1+Hypo Bêta – Inflammation+immunodéficience néoplasique
  • MOTS-CLÉS STRATÉGIQUES POUR RECHERCHE NEEDLE
  • Concepts fondamentaux
  • Homotoxicologie Reckeweg
  • BNS Jean-Yves Henry
  • Protidogramme différentiel
  • Phases de dégradation terrain
  • Vicariance régressive
  • Marqueurs biologiques terrain
  • Applications cliniques
  • Diagnostic de terrain objectif
  • Prévention personnalisée
  • Médecine prédictive
  • Thérapeutique intégrée
  • Suivi évolutif patients
  • Naturopathie scientifique
  • Innovations diagnostiques
  • Objectivation biologique phases
  • Corrélations inflammatoires
  • Marqueurs immunologiques
  • Détection précoce déséquilibres
  • Pronostic évolutif terrain
  • Personnalisation thérapeutique
  • PONT CONCEPTUEL : TRADITION→MODERNITÉ
  • Évolution paradigmatique
  • Reckeweg : Vision empirique des phases pathologiques
  • Henry : Validation biologique objective des concepts
  • Synthèse : Outil diagnostic moderne validé scientifiquement
  • Apports complémentaires
  • Reckeweg : Cadre théorique, classification phases, approche chronologique
  • Henry : Mesure objective, marqueurs spécifiques, prédiction évolutive
  • Résultat : Médecine de terrain scientifiquement crédible
  • STRUCTURE ARTICLE 1800 MOTS
  • Introduction (200 mots)
  • Contexte homotoxicologie
  • Limitation approche empirique
  • Innovation Henry
  • Fondements Reckeweg (400 mots)
  • Concept homotoxines
  • 6 phases évolutives
  • Tableau des phases
  • Limites diagnostiques
  • Innovation Henry (600 mots)
  • BNS et protidogramme
  • Corrélations phases-marqueurs
  • Validation biologique
  • Applications cliniques
  • Applications pratiques (400 mots)
  • Cas cliniques
  • Stratégies thérapeutiques
  • Suivi évolutif
  • Prévention personnalisée
  • Perspectives (200 mots)
  • Médecine intégrée
  • Formation praticiens
  • Recherche future
  • ANGLES D’APPROCHE POUR RECHERCHE NEEDLE
  • Aspects techniques
  • Méthodologie BNS
  • Interprétation protidogramme
  • Algorithmes diagnostiques
  • Corrélations statistiques
  • Aspects cliniques
  • Études de cas Henry
  • Résultats thérapeutiques
  • Comparaisons approches
  • Évolution patients
  • Aspects théoriques
  • Validation concepts Reckeweg
  • Immunologie moderne
  • Physiologie inflammation
  • Métabolisme protéiqueLe diagnostic de terrain (2).
    • Les 6 « phases de Reckeweg » : jalons de la dégradation de l’état de santé. Causes et conséquences.
    • Différent modèles et méthodes d’évaluation et de correction (structure et fonctions)
    • La « dynamique du changement » : compréhension et volonté de modifier son état de santé, élaborer un projet de mieux-être dans les années à venir.
    .Le bilan d’un patient doit s’exercer sur trois plans :.1/ L’approche topique (ou organique) : Les symptômes du patient doivent être rapportés à des dysfonctions/souffrances organiques. Il y a de petites différences entre les auteurs et les époques, ainsi :— En MTC, on réparti et explique les dysfonctions dans cinq « pôles organiques »— En « médecine hippocratique » (la tradition occidentale), on classe les phénomènes selon deux axes : un horizontal, qui va du chaud (inflammatoire) au froid (scléreux), un autre verticale, qui va du sec à l’humide. On défini ainsi 4 terrains fondamentaux …
    • les intoxiqués (Foie-VB)
    • les dystoniques (Poumon-Colon)
    • les vasculaires (Cœur-Vaisseaux)
    • les déminéralisés (Rein-os)
    .Auxquels s’ajouteront deux situations intermédiaires :
    • Phase lymphoïde … (intermédiaire entre intoxiqué et vasculaire)
    • Phase acide … (intermédiaire entre dystonique et déminéralisé)
    C’est ce type d’approche simple et fonctionnelle que nous utilisons pour les Bilans Nutrition-Santé (BNS).
    .— En médecine occidentale moderne, on détaille 5 niveaux d’atteinte, depuis les tissus les plus externes (peau, ORL, poumon) aux plus profonds (rein et os) :
    • Ectoderme = peau, poumon, ORL
    • Endoderme digestif = Foie, VB, Colon
    • Mésoderme lymphoïde = Rate et système lymphatique
    • Mésoderme vasculaire = cœur et vaisseaux
    • Mésoderme conjonctif = Rein, vessie, os et cartilages
    En fait, il n’y a pas beaucoup de différences entre ces diverses classifications. Ce qui est important dans la consultation, c’est de bien comprendre quel est le pôle organique qui souffre..
    2/ L’approche économique (chronologie de la maladie) :.
    H.H. RECKEWEG (médecin homéopathe allemand) décrit en 1955 six phases de fragilités organiques qui sont autant d’étapes conduisant les individus de la naissance à la mort, dans une approche « économique » ou chronologique précisant ainsi la description visant à donner un cadre objectif à la pathologie, faite par Hahnemann de ses trois diathèses (ou fragilités), 150 ans auparavant :
    • Psore (manifestations : rougeurs) = phases 1 et 2
    • Sycose (manifestations : grosseurs) = phases 3 et 4
    • Luèse (manifestations : ulcérations) = phases 5 et 6
    .Il considère ainsi que l’être humain normal nait avec un potentiel d’adaptation optimal (lié à son HLA) et que les facultés de celui-ci vont se réduire progressivement face à la somme des contraintes (alimentaires, microbienne, psychologiques …) que l’individu va accumuler dans sa vie. Cette réduction n’est pas linéaire, mais se fait par paliers successifs (on dit bien dans le langage populaire : « il a pris un coup de vieux ! »).
    .Chaque palier correspondant à l’apparition de symptômes nouveaux, caractéristique de celui-ci. H.H. RECKEWEG a résumé sa vision dans le classique « Tableau des phases » où :.1/ en ordonnées, on observe la dynamique des manifestations :.Phases humides (réversibles) :
    • Phase 1 = (enfance) = pathologies de stagnation/excrétion (manifestations = glaires)
    La 1ère dysfonction qui apparait et qui s’observe de façon très simple : l’enfant est constipé, il a le nez qui coule, de la transpiration = manifestations de stagnation – caractérisés par : les glaires (TAN en chinois), ex.: une « attaque de froid » va aggraver stagnation et glaires – ralentissement des « circuits de l’eau » dans le corps..
    • Phase 2 = inflammation/chaleur (manifestations = maladies en « ite »)
    Si l’eau stagne, elle chauffe : inflammations qui se manifestent avec fièvre. « rubor – tumor – calor – dolor » rougeur, congestion, chaleur, douleur. La fièvre permet de mobiliser les défenses et de limiter la stagnation – évaporation d’eau qui va dégager la stagnation = auto-régulation ! Elle est donc bénéfique. Maladies en « ite » (angine, pharyngite, etc.) – si on a de la fièvre, tout rentrera dans l’ordre..NB. Le pédiatre va vacciner l’enfant (pour le protéger contre les infections graves) – en fait, ce sont des contraintes terribles sur le système immunitaire – l’enfant fait donc rhino, otite, etc. – la maman retourne chez le pédiatre – il a de la fièvre, donc on lui donne un anti-pyrétique – le corps ne se défend plus et beaucoup plus de stagnation – à ce stade on donne alors un antibiotique – qui va bloquer la croissance du germe et disperser l’inflammation – antibiotiques : jus de champignon – vit dans l’humidité et la chaleur – donc on aggrave l’humidité – et donc la stagnation – en plus tous les antibiotiques sont immuno-dépresseurs – ils détraquent la flore intestinale qui est première défense immunitaire – deux à trois semaines après, on retourne chez le pédiatre, car rechute et nouveau antibiotique – puis il va mieux et c’est le moment du rappel des vaccins !.Importance de lutter contre la stagnation – c’est la fièvre qui guérit l’enfant !!!! : jusqu’à 39°, elle est favorable – après 39° on peut avoir des convulsions fébriles (mais elles sont bénignes à 99 % des cas). Il faut donc la traiter si elle monte trop haut : on découvre l’enfant, on le fait boire et enveloppement avec serviette humide – remède homéo en suppo pour éviter convulsion (exemple : VIBURCOL, lab. Heel, à garder au frigo). L’enfant a un nez hypotrophié par rapport à l’adulte, il travaille 5 fois plus, et développe des végétations adénoïdes qu’on peut enlever – mais ne pas enlever les amygdales – traitement pour limiter les glaires avec vitamines et oligoéléments – bien laver le nez avec un mouche-bébé – faire sortir et bouger pour limiter stagnation..Problèmes induits par les polyvaccinations = 2 x plus de maladies allergiques et 3 x plus de maladies infectieuses – statistiques sur 23000 enfants – institut KOQ en Allemagne – ne pas vacciner avant 6 mois – mais tétanos avant l’âge d’un an nécessaire – puis après en fonction des croyances..
    • Phase 3 = déposition (manifestations = allergies et maladies de surcharge)
    Parfois dès l’âge de 3 ans : on voit apparaître les maladies allergiques et des pathologies de surcharge – phase de déposition – correspond aux maladies allergiques et de surcharge –On observe alors 5 types maladies allergiques aiguës :
    1. Allergie du foie : rhume des foins (au printemps le foie est en plénitude)
    2. Allergie du poumon : asthme (le poumon n’arrive pas à se vider)
    3. Allergie des reins : eczéma (commence par des bulles d’eau)
    4. Allergie de la rate/pancréas : urticaire et œdème de Quinke
    5. Allergie du cœur : migraine (moitié du crâne et battements)
    .Plus de fièvre, mais apparition de maladies très bruyantes – on va voir allergologue – qui va faire une désensibilisation : on injecte pour empêcher ces réactions, on met de la cortisone, pour empêcher ces manifestations – allopathie : on fait disparaitre manifestations, mais on renforce la cause !! NB. la nature de la cause est a l’inverse de la manifestation – Allergie = manifestation brutale, on surréagit car le système immunitaire n’est plus adapté à certains éléments de son environnement !! Allopathie : thérapeutique suppressive qui renforce la cause – réfléchir si bien nécessaire ?!
    1. Aspect YANG du trouble (manifestations bruyantes) : Allergies aiguës
    2. Aspect YIN du trouble (structure) : maladies de surcharge (cellulite, obésité, goutte, diabète). Tout est logique ! tout ce qui nous arrive à une cause !!
    .Adulte : le sujet va passer brutalement en phase 4 où on voit apparaître la sécheresse :Phases sèches (lésionnelles) :.
    • Phase 4 = imprégnation (cause sécheresse tissulaire = manifestations : acidose locale, lithiases)
    Sécheresse des tissus, on voit apparaître les lithiases (cailloux: litho) dans les reins, la vessie, la vésicule biliaire, les glandes salivaires.
    • Au niveau génital : fibromes utérins (femme), adénome de la prostate (homme)
    • Fatigue et irritabilité +++
    • Cette sécheresse va entrainer des manifestations (acidose localisée) inflammatoires douloureuses sur la peau et les muqueuses (ex.: psoriasis = vide de sang du foie – chaleur du cœur qui se manifeste sur la peau).
    • Herpes : fissures et ulcérations – toujours sécheresse des tissus
    • Arthrose = cartilage sec, maladie dégénérative de phase 4.
    .Certaines filles ont un tableau clinique entre les phases 3 et 4 : elles sont maigres et sèches en haut (phase 4) et ont de la cellulite en bas du corps (encore en phase 3) – après traitement cortisone, pilule, etc… cellulite et sécheresse ! NB. anémie = sécheresse (le sang est un liquide)..Processus de vieillissement tissulaire : on est déjà dans des pathologies avec des lésions qui ne régresseront pas vraiment – phase 1 à 3 : phases humorales (on a de l’eau, cela se passe à l’extérieur des cellules, yeux coulent, articulations gonflent, nez coule) – cas des allergies = pathologies de la répartition de l’eau – phases humides et ça régresse à 100% – dès maladie finie, on retourne à état antérieur. Dès la phase 4: maladie tissulaire, les tissus sont secs, on observera des cicatrices, des séquelles..Chez la femme : souvent à partir de la ménopause passage en phase 4 – les ovaires arrêtent de fonctionner – les hormones féminines retiennent l’eau et permettent élasticité du tissu.C’est durant cette phase que l’on observe le développement des intolérances alimentaires – le sujet devient allergique à certains types d’aliments – ce qui va induire des maladies inflammatoires chroniques (digestives, cutanéo-muqueuses ou rhumatismales)..
    • Phase 5 = dégénérescence (manifestations = auto-immunité et vascularites)
    Le système immunitaire attaque son propre corps – il détruit ses propres tissus, car il ne les reconnait plus !Infarctus du myocarde, artériosclériose avec claudication intermittente, sclérose en plaque (SEP), diabète type 2 et microangiopathie diabétique, polyarthrite rhumatoïde, thyroïde (maladie de Basedow et d’Hashimoto), polyarthrite (atteinte des articulations), spondylarthrite ankylosante (rachis en « colonne bambou » : toute raide), rectocolite hémorragique et maladie de Crohn, maladie de Guillen-Barré (exemple après vaccination grippale) , poumons (histocytose), vaisseaux (maladie de Takayatsu, etc …), Vitiligo, etc ….Presque toujours pathologie post-infectieuse ou post-médicamenteuse – plus on a de vaccins et de maladies, plus on a des chances de développer ces pathologies. Ce sont des affections graves, chroniques et destructives – on en voit de plus en plus chez les enfants (car de plus en plus vaccins et antibiotiques). Traitement : on va essayer de calmer le système immunitaire avec des immuno-dépresseurs – mais après 5 ans sous ces médicaments, 30% de ces patients vont développer un cancer (révolte des tissus, comme si en ville il n’y avait plus de policiers dans les rues : alors les passants pilleraient les magasins !)..
    • Phase 6 = dédifférenciation (manifestations = cancers)
    Les cancers sont des affections chroniques et en majorité curables : de la peau par exemple – au contraire du cancer du poumon : un des pires (99% sont des anciens fumeurs) et du cancer des ovaires (tueur silencieux) – cancer de la prostate : intermédiaire.Cancer : problèmes d’agressivité tissulaire – plus la tumeur prend des habitudes embryonnaires (se dédifférencier), plus elle va envahir rapidement les tissus environnants.2 facteurs importants :
    1. Vitesse de propagation (dépend du niveau de différentiation)
    2. Localisation: important – par ex : cancer du sein (sur tissu lymphoïde) on peut intervenir tôt – prostate : dans une capsule, alors que poumon ou l’ovaire métastasent très vite
    Cancer : maladie chronique – il faut adopter une stratégie – faire biopsie pour regarder comment sont les tissus. Armes :
    1. Chirurgie
    2. Radiothérapie (si localisation particulière, si très local, gamaknife)
    3. Chimiothérapie (ex.: pour cancers du sang, guéris 2 sur 3)
    4. Immunothérapie : les « vaccins anti-cancer » – à stade expérimental – on prend un bout de la tumeur et on entraine les lymphocytes à combattre et on les réinjecte.
    Le cancer est un mode de vieillissement normal des tissus. Il y a 40 ans, nous avions en France 500 centenaires en France, étude de ceux-ci = ils avaient tous (au moins) un cancer !.
    .2/ en abscisse, il détaille les 5 niveaux d’atteinte, depuis les tissus les plus externes (peau, ORL, poumon) aux plus profonds (rein et os), comme vu plus haut.Pour lui, les dysfonctions progressent au cours de la vie de gauche à droite (de 1 à 6) et des tissus superficiels aux plus profonds. Une thérapeutique optimale devant viser à ramener le patient dans le sens inverse. Pour ce faire il conçoit un ensemble de formules qu’il nomme « homotoxicologie » (mélange de micro-nutrition, de remèdes homéopathiques et d’extraits tissulaires), à l’efficacité indéniable (voir sur ce site en FMC, les cours d’Homotoxicologie).Si bien soigné, on peut remonter une ou deux marches – cf. « loi de Hering » (homéopathe américain) : « Quand le patient va mieux, on voit réapparaitre symptômes de maladies antérieures ».Bibliographie : H.H. Reckeweg : « L’homotoxicologie ». Méthode qui s’appuie par les produits allemands du laboratoire Heel, distribués par le laboratoire Ebipharm en Suisse.Voir aussi sur ce site en FMC le cours d’Homotoxicologie ….3/ L’approche dynamique :En MTC, on considère deux phénomènes complémentaires à l’origine des maladies :.—> des « contraintes externes » (maladie suite de … ?), que la MTC systématise en 6 types opposés deux à deux (Yang/Yin) :
    • Contraintes externes de type « yang » : le froid (les traumatismes – Vessie/IG), la chaleur (maladie infectieuse ou par stagnation – VB/TR) et la sécheresse : troubles hormonaux (douleurs – GI/Estomac)
    • Contraintes externes de type « Yin » : l’humidité (glaires ou oedèmes – Poumon/Rate), le vent (les soucis – Foie/MC), le feu (insolation, irradiation … – Rein/Coeur)
    Réduire les contraintes externes (vaccins, conduites à risque) les pires sont les contraintes psychologiques, car elles agissent 24 heures sur 24 – travaille d’écoute et d’identification du naturopathe – les conflits conjugaux sont très destructeurs – audit de la sommation des contraintes (passées et encore actives) – NB. la moitié des résultats au cabinet : arrêter traitements (inutiles ou toxiques) des médecins !.—> des « faiblesses de structure » (diathèse = type de fragilité) qui vont mobiliser les cinq différents volumes des organes d’un pôle : l’eau (rein), le sang (coeur), l’énergie (poumon), le yang (foie) et la lymphe (rate)..Évaluation du niveau fonctionnel du système immunitaire et métabolique – identifier dans quelle phase on est (par ex.: repérer ménopause si passage en phase 4) – essayer de discuter avec patient – toutes ses maladies sont logiques – il n’a pas eu 50 maladies différentes – mais une série de manifestations, aboutissement d’un ensemble de dysfonctions – but : le soigner en améliorant le fonctionnement du système immunitaire et métabolique..En fait, les maladies sérieuses proviennent de la rencontre d’une contrainte externe forte avec une fragilité interne qui lui correspond !.Cette triple classification est essentielle à notre diagnostic de vitalité et aux conseils que nous sommes susceptibles de fournir, car nous envisagerons les problèmes de façon différente selon la gravité et la profondeur des dysfonctions observées. La bonne santé, c’est l’adaptation – trouver la meilleure posture dans les situations de contrainte..Médecin : son rôle est de faire disparaitre « la maladie » – position de pouvoir, de « sachant » – mais ça n’aide pas, car ferme le dialogue !.Naturopathe : donner du sens à ce qui arrive – faire comprendre que ce qui arrive est logique – on enlève l’angoisse, car le patient a compris son processus de vieillissement – on peut alors mettre en place une stratégie d’amélioration des choses – on cherche avec la personne à donner du sens, à comprendre comment on est arrivé là et pourquoi – quels sont les facteurs alimentaires, psychologiques, la fragilité génétique .. ?.Deux méthodes psychologiques ont notre préférence :.L’Hypnose erickssonienne qui est à la source de nombreuses « thérapie brèves » – il faut mieux apprendre cette méthode médicalisée que des « thérapies » ésotériques telles que kinésiologie, le reiki, l’antenne de Lecher, etc… Principe : il faut surprendre le patient et qui n’a pas de réponse avec son niveau de conscience habituel et va pouvoir faire appel à d’autres ressources, c’est le moment de lui proposer de faire mieux. La méthode de la PNL en dérive directement..La méthode des « Histoire de vie » est aussi une excellente méthode qui permet de :
    1. mettre au clair les mauvaises habitudes du patient (passé)
    2. faire le point de ses capacités (ressources) actuelles (présent)
    3. envisager le projet dans lequel il va s’investir dans les prochaines années (futur)
    .D’autres méthodes opérantes, comme « l’analyse transactionnelle » seront étudiées en seconde année, option « relation d’aide » ….Méthode historique (encore enseignée dans certaines écoles) : la Bio-électronique de Vincent, développée par cet ingénieur qui a étudié 3 valeurs des liquides du corps : pH, RO, rH2, avec petits électrodes pour mesurer caractéristiques d’activité..On pourrait s’étonner de l’aspect ésotériques des fondements de la MTC que sont les climats : chaud – froid – sec et humide auxquels les chinois ajoutent le Vent et la Canicule ! En fait ces climats peuvent être corrélés par les travaux passionnants de L-C Vincent , fondateur de la Bioélectronique , à des variables physico-chimiques mesurables dans des milieux liquidiens, en particulier la salive, les urines et le sang :
    • l’équilibre acido-basique caractérise le degré « sècheresse-humidité »
    • l’équilibre de l’oxydo-réduction caractérise le degré « chaud – froid »
    • la résistivité caractérise le degré de vent – canicule (le stress oxydatif – contraintes externes)
    .Comme pour le dosage des oligo-éléments, le corps humain est structuré en compartiments de volumes et de flux différents (les compartiments communiquent plus ou moins entre eux – ex. : 19 compartiments seulement pour l’iode) – et ici on explore 3 compartiments sang, urine, salive (salive et urine compartiments trés périphériques) – résultats qui varient aussi beaucoup en fonction de ce qu’on a mangé la veille, car les protéines sont acidifiantes – aussi en jeûnant, on passe en acidification (corps cétoniques).
  • MESSAGES CLÉS ARTICLE
  • Révolution diagnostique : De l’empirisme à l’objectivation biologique
  • Validation scientifique : Concepts Reckeweg confirmés par marqueurs biologiques
  • Médecine prédictive : Anticipation dégradations terrain par BNS
  • Intégration thérapeutique : Pont entre médecines conventionnelle/complémentaire
  • Outil pratique : BNS comme guide thérapeutique objectif et reproductibleLe diagnostic de terrain : les 6 phases de dégradation de nos équilibres internesLe dr. H.H. RECKEWEG (1905 – 1985) mit en avant, dès 1952, les dérèglements du métabolisme enzymatique (35 000 réactions par seconde et par cellule) pour décrire six stades successifs de désadaptation par accumulation toxinique. Une conception d’ensemble de la pathologie est en effet essentielle pour une compréhension correcte du niveau de dégradation du terrain du patient..
    .Elle l’est encore plus au moment du choix thérapeutique qui se fera en grande partie en fonction du stade évolutif de la maladie, celui-ci déterminant la capacité de réaction du malade aux différentes stimulations utilisables. La philosophie des médecins pratiquant exclusivement l’homotoxicologie est alors basée sur trois repères tissulaires essentiels :.A –> L’ abord constitutionnel : quel est le type métabolique du patient ? asthénique ou sténique, mince (orthosympatique) ou adipeux (parasympatique). On distingue ainsi les patients selon leurs pathologies tissulaires :
    1. –> Ectoderme (mince et sténique = anxieux) … remèdes = Phosphorus / Arsenicum, organe = Poumon / Peau
    2. –> Endoderme digestif (mince et asthénique = mélancolique) … remède = Sulfur, organe = Foie / VB.
    3. –> Mésoderme lymphatique (adipeux + asthénique) … remède = Baryta, organe = Rate et ganglions
    4. –> Mésoderme sanguin (adipeux + sténique = congestif) … remède = Sélénium, organe = Coeur et vaisseaux
    5. –> Atrabilaire (mince et asthénique = mélancolique) … remède = Plumbum (?!), organe = Reins / Os..
    .B –> La classification des lésions en 6 phases évolutives,que le patient est susceptible de parcourir au cours de son existence, par rapport aux grands types embryologiques de tissus organiques. H.H. RECKEWEG a objectivé sa conception en un tableau des différentes pathologies, la maladie progressant de haut en bas et de gauche à droite :.3 premiers niveaux de troubles humoraux (réversibles, car le trouble est limité aux espace extra-cellulaires) :1 – phase d’excrétion (stagnation)
    2 – phase inflammatoire (de réaction = chaleur)
    3 – phase de déposition (allergies et maladies de surcharge).3 derniers niveaux de lésions tissulaires (phases organiques sèches, peu réversibles) :4 – phase d’imprégnation (acidose localisée sur sécheresse)
    5 – phase de dégénérescence (auto-immunité et vascularites)
    6 – phase de dédifférentiation (néoplasique).Tout effort thérapeutique doit donc tendre à faire évoluer les symptômes dans le sens contraire : il parle de « vicariance régressive » (ou « amélioration » – la « loi de Hering » des médecins homéopathes est ainsi vérifiée)..
    Son important « tableau des phases » nous est apparu cependant perfectible, car depuis le génial travail de son auteur, les progrès des connaissances touchant à l’homéostasie biologique nous permettent de le revisiter, c’est à dire d’en confirmer la justesse, tout en l’éclairant des découvertes immunologiques les plus modernes. Nous avons d’ailleurs été précédé dans cette voie par F. SCHMID qui expose ses conceptions dans le récent article « Updating Reckeweg’s homotoxic phases » (Biological therapy, juin 1996)..Le « tableau des phases » concerne l’étude des pathologies liées à une désadaptation progressive des régulations du patient face aux contraintes de l’environnement :– contraintes climatiques, ex.: affections saisonnières, paralysie faciale à frigore,
    – contraintes psychologiques, ex.: problèmes émotionnels du monde moderne,
    – contraintes alimentaires, ex.: conservateurs, avitaminose partielle …
    – contraintes immunitaires, ex.: infections chroniques, parasitoses ou vaccinations !.Les six différents stades du « tableau des phases » ont été définis par RECKEWEG en fonction du niveau de lutte des « physiostats » organiques contre les dommages induits par les toxines endogènes et exogènes. L’immunologie fournit à présent un cadre moderne expliquant la succession des phénomènes pathologiques. On peut ainsi décrire six grands types de maladies qui correspondent chacune à un stade d’altération progressive des mécanismes de reconnaissance antigénique et de l’amplification des réponses spécifiques.Les manifestations (symptômes apparents) vont évoluer (croître) au fur et à mesure que l’immunité va progressivement fléchir. Les phases d’inflammation et de sclérose vont se succéder, l’inflammation et la fièvre représentant une tentative physiologique (à respecter) de restauration d’un espace immunitaire affaibli. L’introduction précoce, multiple et répétée d’antigènes externes (toxiques alimentaires, microbes, antibiotiques et médicaments chimiques, poly-vaccinations …), tend ainsi à un épaississement du réseau de JERNE, c’est à dire à un vieillissement progressif conjonctif et immunitaire, qui s’appréciera à l’aide d’outils biologiques particuliers..
    .Phases humides (réversibles)Phase 1 : Stagnation/Excrétion (enfance) = manifestations liées à l’hypofonction organique qui va s’exprimer par des symptômes d’hyperfonction éliminatoire périphérique visant à compenser la stagnation : sueurs, crise d’acétone, diarrhée, vomissements, exsudations diverses
    • Manifestations : Constipation, nez qui coule, transpiration, glaires.
    • Cause : Ralentissement des « circuits de l’eau » dans le corps.
    • Exemple : « Attaque de froid » aggravant la stagnation et les glaires
    • Traitement : Limiter la stagnation, favoriser la fièvre (bénéfique jusqu’à 39°C).
    Remède-type à ce stade = Sulfur, nosode (remède de chronicité) à ce stade = Psorinum..Phase 2 : Inflammation/Chaleur = les rhinopharyngites de l’enfance sont des temps d’entraînement nécessaire aux systèmes de reconnaissance (MALT : Mucous Auxillary Lymphoïd Tissu = système digestif muqueux de présentation des anti-gènes) et de défense (SRE : Système Réticulo-Endothélial = ensemble des organes lymphoïdes immuno-compétents). Parfois, surtout sous l’influence de traitements répétés aux antibiotiques et aux anti-pyrétiques, il y aura infection aiguë par facilitation d’un germe potentiellement infectieux dans une flore saprophyte en déséquilibre. Ainsi les infections ORL de l’enfance, les accès colibacillaires de la femme…
    • Manifestations : Maladies en « ite » (angine, pharyngite, etc.), fièvre.
    • Cause : Stagnation de l’eau qui chauffe entraînant une inflammation avec fièvre.
    • Rôle de la fièvre : Auto-régulation bénéfique pour mobiliser les défenses immunitaires.
    • Problèmes : Vaccinations, antipyrétiques et antibiotiques aggravent la stagnation de l’eau (donc l’inflammation) et affaiblissent le système immunitaire.
    Remède-type à ce stade = Lachesis, nosode (chronicité) à ce stade = Tuberculinum..Phase 3 : Déposition (allergies et surcharge) = l’épuisement des mécanismes de détoxication va de pair avec la baisse de l’immuno-compétence : le mot « allergie » vient du grec « allos ergos » qui signifie « autres effets ». A ce stade, les troubles allergiques alternent (eczéma, rhume des foins, urticaire …) et se succèdent au gré des rencontres anti-géniques…
    • Manifestations : Allergies (rhume des foins, asthme, eczéma, urticaire, migraine) et maladies de surcharge (cellulite, obésité).
    • Cause : Surcharge du système immunitaire.
    Remèdes-types à ce stade = Antimonium crudum et Ant. tartaricum. Thuya occ. et les stock-nosodes appropriés représentent les remèdes de chronicité de cette phase et apporteront alors un soulagement significatif. Sous l’influence d’un désensibilisation allergologique ou d’un traitement prolongé aux corticoïdes, le patient risque de passer en phase 4 ….Phases sèches (lésionnelles)Ces trois premières phases humorales bénéficieront comme adjuvants des enzymes, vitamines et oligo-éléments qui apportent de l’énergie (c’est à dire stimulent le cycle de Krebs) et réduisent la stagnation donc le risque inflammatoire ou allergique : c’est le rôle du Co-enzyme A et des vitamines du groupe B (cf. le complexe « Coenzyme comp . » Du lab. Heel).Entre les phases 3 et 4, l’on observe souvent une période asymptomatique qui n’est en aucun cas une guérison, comme nous le démontre les perturbations des profils biologiques réalisés à ce stade..Phase 4 : Imprégnation (sécheresse tissulaire, lithiases, acidose locale) = la présence permanente d’un germe (ou parasite) à développement intra-cellulaire (ex.: infection chronique à virus herpès, à chlamydiae, à mycoplasme, tuberculose, brucellose, paludisme, amibiase…) va entraîner un ensemble de dysfonctions graves au niveau des réponses immunitaires, dont l’expression tissulaire lésionnelle sera rapidement évidente (ex.: polyadénite, arthrite évolutive…).
    • Manifestations : Lithiases (calculs rénaux, vésicule biliaire, glandes salivaires), fibromes utérins, adénome de la prostate, psoriasis, arthrose.
    • Cause : Sécheresse des tissus entraînant des manifestations inflammatoires douloureuses er la peau et les muqueuses.
    • Exemple : Intolérances alimentaires induisant des maladies inflammatoires chroniques digestives, cutanéo-muqueuses ou rhumatismales.
    • Souvent observée à la ménopause chez la femme.
    Remède-type à ce stade = Causticum, nosode (remède de chronicité) = Medorrhinum..Phase 5 : Dégénérescence (auto-immunité et vascularites) = les MAI et les vascularites sont l’expression dramatique d’une dégradation des systèmes de reconnaissance de « moi » et du « non-moi » telle que l’organisme se met à agresser ses propres structures.
    • Manifestations : Infarctus du myocarde, diabète, maladies auto-immunes (sclérose en plaques, polyarthrite rhumatoïde, diabète type 2, maladie de Crohn).
    • Cause : Système immunitaire attaque ses propres tissus.
    • Facteurs aggravants : Vaccins, médicaments, infections.
    • Traitement universitaire : Immunodépresseurs pour tenter de calmer le systèmes immunitaire, mais risque de cancer après 5 ans sous ces médicaments.
    Remèdes-types à ce stade = les métaux lourds (Aurum, Argentum …), nosode (chronicité) = Luesinum.
    Sous l’influence de traitements immunosuppresseurs puissants, le patient va passer plus ou moins rapidement en phase 6 ….Phase 6 : Dédifférenciation (cancers) = l’immunodéficience est telle que certains tissus échappent au contrôle et entament une croissance exponentielle qui se fait au dépend des cellules saines… le cancer fait alors son apparition.
    • Manifestations : Cancers (peau, poumon, ovaires, prostate).
    • Cause : Tumeurs se dédifférencient et envahissent les tissus environnants.
    • Facteurs aggravants : Vitesse de propagation et localisation.
    • Traitement universitaire : Chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie, immunothérapie.
    Remède-type à ce stade = Carbo animalis, nosode (remède de chronicité) à ce stade = Carsinosinum.
    Sous l’influence de (trop) puissants traitements anti-mitotiques et des radiations ionisantes, les régulations des tissus sains du patient peuvent alors fléchir définitivement..Ces trois dernières phases évolutives bénéficieront comme adjuvants des vitamines et oligo-éléments qui limitent l’activité des radicaux libres (agents des lésions tissulaires) : c’est le rôle du Co-enzyme Q 10 et des vitamines A, C et E (anti-oxydantes), cf. le complexe Ubichinon comp. (lab. Heel).Rappelons que la pathologie progresse de haut en bas et de gauche à droite du « tableau des phases », et que le retour à la santé suit le chemin inverse. La période de convalescence correspond à la récupération plus ou moins complète du niveau d’homéostasie primitive..Ces quelques remarques, visant à adapter à la terminologie moderne la vision de H.H. RECKEWEG, nous permettent à présent de vous présenter un « tableau des phases » modernisé, qui doit rester à l’esprit de chaque praticien soucieux de restaurer rapidement et physiologiquement les régulations immuno-biochimiques du milieu intérieur de ses patients, nécessaires à l’impression (subjective sans doute) de bien-être..Si l’intervention de l’homéopathe est le plus souvent simple et fait merveille aux stades 1 et 2 de la maladie, elle devient plus complexe aux stades 3 et 4, où le patient nécessitera un suivi plus attentif. Lorsqu’il consultera aux stades 5 et 6, la prise en charge sera d’autant plus délicate qu’il s’agit d’un patient fragile victime d’une affection inflammatoire grave et de traitements puissants aux effets secondaires souvent importants. Ne vous découragez pas cependant, c’est en effet parfois dans ces situations extrêmes que l’effet d’un traitement intelligent (et forcément modeste) sera le plus probant, apportant à votre malade un soulagement inespéré !.Cette approche est importante, car elle vous fait quitter la réflexion du niveau « tactique » (ce dont souffre le malade et le traitement que vous allez lui appliquer) au niveau « stratégique » (dans quel cadre s’inscrivent ses symptômes et vos gestes thérapeutiques). Or vous savez bien que l’on peut gagner toutes les batailles et pourtant perdre la guerre !!! Les symptômes révélés par l’interrogatoire et l’examen que nous développons dans ce site, seront forcément différents en fonction du stade évolutif de votre patient, ne l’oubliez pas ….C –> L’utilisation de remèdes tissulaires particuliers :.Ces remèdes « biologiques » sont fréquemment utilisés sous leur forme injectable, en auto-hémothérapie, et largement diffusés dans le monde chez les confrères de formation allemande. Ces préparations peuvent être divisées en quatre principaux groupes :1 – les acides (ac. citrique, ac. acétique …) et les sels (magnésium, phosphore …) du cycle de Krebs, surtout utilisés dans les « phases humorales » ou pour améliorer l’oxygénation tissulaire (relance de l’énergie),2 – les quinones et leurs dérivés (benzènes …), utilisés surtout dans les « phases cellulaires », en association avec les remèdes précédents : effets anti-oxydants (épuration du sang et des liquides organiques),3 – les autres catalyseurs intermédiaires (acétylcholine, guanidine, cortisone, histamine …), sont utilisés dans un but d’optimisation des régulations, offrant ainsi la possibilité de mise en route d’un traitement préventif en dehors de symptômes d’appel (comme en « médecine ortho-moléculaire », mais contrairement à l’homéopathie hahnnemanienne),4 – les vitamines (A, B, C, D, E ..), qui jouent un rôle central dans les phénomènes métaboliques et les processus de défense..Idéalement, une consultation d’homotoxicologie est divisée en plusieurs temps :– – l’étude de l’histoire clinique => choix d’un remède constitutionnel et d’une quinone
    – – les examens bio-humoraux du patient => choix d’un nosode
    – – le diagnostic de la phase => remède de phase évolutive et remède homéopathique
    – – le diagnostic d’organe => organothérapie
    – – diagnostic physiopathologique => catalyseur intermédiaire et composé homotoxique.Une difficulté de la méthode consiste à trouver la meilleure synergie par l’association et l’alternance des différents types de remèdes, cf. exemple ci dessous : cas d’une hépatite chronique :
    1. remède constitutionnel = Nux vomica + Parabenzoquinone,
    2. nosode = Hepatitis compositum,
    3. remède de phase = Viscum compositum + remède homéopathique (Natrum sulfuricum),
    4. organothérapie = Vesical fel,
    5. catalyseur intermédiaire = acide alpha ketoglutarique + injeel chol.