Liste de Mots-Clés
Identification et Contextualisation
- Dr Jean-Yves Henry
- Complexes Homéopathiques d’Urgence (CHU)
- Faculté Francophone de Médecine Intégrée
- « L’homéopathie facile »
- Médecine intégrée
- Prescription téléphonique
- Pathologies organiques
- Solutions d’urgence
Fondements Théoriques
- Samuel Hahnemann
- Hans-Heinrich Reckeweg
- Homotoxicologie
- Simillimum
- Complexe homéopathique
- Terrain biologique
- Dysfonctions de terrain
- BNS (Bilan Nutrition Santé)
- Biologie fonctionnelle
Classifications des CHU
- Complexes de terrain
- Complexes d’urgence
- Sels complexes de Schüssler
- Mixtures-santé
- Système nerveux
- Système digestif
- Pathologie infectieuse
- Pathologie allergique
- Pathologie vasculaire
- Pathologie rhumatismale
- Formules ORL
- Formules gynécologiques
- Formules dermatologiques
- Complexes urinaires
- Oncologie
- Organothérapie
Formulations Spécifiques
- Staphysagria comp
- Phosphoricum comp
- Ignatia comp
- Vipera comp
- Arnica montana
- Calcarea fluorica
- Hepar sulfur
- Echinacea
- Apis mellifica
- Belladonna
- Chamomilla
- Natrum muriaticum
Aspects Techniques
- Dilutions homéopathiques
- 30K (30 Korsakoff)
- 7 DH (décimale hahnemannienne)
- 30 DH
- CH (centésimale hahnemannienne)
- Posologie
- Administration
- Gouttes
- Comprimés
- Ampoules
Indications Thérapeutiques
- Anxio-dépressif réactionnel
- Épuisement nerveux
- Hystérie
- Stase veineuse
- Fragilité capillaire
- Traumatismes
- Spasmes viscéraux
- Névralgies
- Céphalées
- Migraines
- État inflammatoire
- Pathologies aiguës
Laboratoires et Références
- Laboratoire Heel
- Traumeel
- Spascupreel
- Laboratoire Lehning
- Laboratoire Weleda
- Laboratoire Regena
- Laboratoire Boiron
- Pharmacie des Bergues (Genève)
Approche Intégrative
- Médecine allopathique
- Thérapeutiques complémentaires
- Approche holistique
- Interactions médicamenteuses
- Précautions d’emploi
- Sécurité d’intégration
- Parcours de soins
- Evidence-based medicine
Applications Cliniques
- Urgences médicales
- Pathologies chroniques
- Pédiatrie
- Gériatrie
- Grossesse
- Convalescence
- Prévention
- Traitement de fond
Aspects Réglementaires et Sécuritaires
- Cadre légal
- Formation professionnelle
- Limites d’utilisation
- Contre-indications
- Surveillance thérapeutique
- Collaboration interdisciplinaire
Suggestion de Structure du Prompt
« Rédigez un article scientifique exhaustif de 2000 mots sur les Complexes Homéopathiques d’Urgence (CHU) du Dr Jean-Yves Henry, en intégrant [utilisez les mots-clés ci-dessus selon les sections souhaitées]. L’article doit présenter une approche rigoureuse avec fondements historiques, compositions détaillées, indications cliniques précises, protocoles d’administration, et considérations de sécurité pour une intégration professionnelle dans un parcours de soins. »
Si la recherche du remède similimum (remède qui couvre l’ensemble des symptômes du patient) doit rester notre préoccupation constante, s’appuyant sur les symptômes étiologiques (énergies externes), pathologiques (stades de la maladie et tissus impliqués) et personnels du patient (les volumes internes en cause), nous devons bien souvent nous appuyer sur une approche complexiste et/ou organique. Celle-ci permettra d’ailleurs de dégager beaucoup de symptômes secondaires et souvent de conduire ultérieurement au remède similimum de façon plus objective. Cette façon d’associer les remèdes est aussi vieille que l’homéopathie, car du vivant de Hahnemann déjà, de nombreux praticiens, ayant remarqué que quelques remèdes seulement couvraient une symptomatologie particulière, utilisaient des complexes afin d’élargie le spectre d’action des remèdes et de leur simplifier la tâche, en limitant le risque d’erreur, donc d’échec.
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Attention cependant au piège de l’efficacité ! Un résultat probant obtenu facilement ne doit pas vous faire oublier que le remède similimum doit être recherché et prescrit, sous peine d’une rechute ultérieure. Certains « puristes » dédaignent la méthode, en mettant en avant que pour que celle-ci soit strictement homéopathique, il faudrait que nous disposions de pathogénésies de ces mélanges … Or quelques expérimentations ont en effet été faites de la combinaison de médicaments et publiées par le dr. Molin en 1840 : « Sulfur + Nux vom. » puis « Aconit + Belladonna » …
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Ces formules sont plus orientées vers l’aigu (CHU), d’autres remèdes, comme les « sels biochimiques », vers des dysfonctions plus chroniques. Correctement choisis et donnés conjointement au similimum, ces remèdes aigus auront de plus l’avantage de faire disparaitre l’essentiel de la classique « phase d’aggravation » qui suit la prise de celui-ci.
Ces formules (associations les plus simples possibles de remèdes synergiques) ont été conçues dans l’optique d’un traitement d’urgence.
Ces formules sont plus orientées vers l’aigu (CHU), d’autres remèdes, comme les « sels biochimiques », vers des dysfonctions plus chroniques. Correctement choisis et donnés conjointement au similimum, ces remèdes aigus auront de plus l’avantage de faire disparaitre l’essentiel de la classique « phase d’aggravation » qui suit la prise de celui-ci. Nous les avons dénommés CHU = Complexes Homéopathiques d’Urgence.
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Elles ont d’abord été désignées par un sigle ou abréviation (ex. : « Na5 » pour les 5 sels de sodium). Il existe un obstacle limitant la pratique de l’homéopathie injectable : un délai de 14 jours est imposé par la législation pour la délivrance des ampoules injectables (l’asepsie du lot doit être contrôlée biologiquement), d’où la nécessité de se constituer un stock de flacons d’avance au cabinet (assortiment de formules permettant de faire face à un grand nombre de situations urgentes).
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La législation de préparation des solutés injectables s’étant considérablement durcie ces dix dernières années, nous avons du renoncer à cette forme – pourtant élégante et d’action instantanée. Nous l’avons donc remplacé par :
- Des pulvérisations nasales, flacons isotoniques de 20 ou 30 ml pouvant contenir une à trois formules synergiques (aéropulseur de prescription magistrale).
- Des tubes granules (mode classique d’administration des remèdes). La forme granules est préparée classiquement et désignée sous le vocable « composé » (ex. « Natrum compositum » = « Na5 »). Vous avez intérêt aussi à constituer un petit stock au cabinet, car le laboratoire va demander quelques jours pour la préparation et il s’agit de formules pour l’urgence !
NB. Ne les prescrivez (ordonnance remise au patient) qu’en formules détaillées, sinon le pharmacien du quartier sollicité ne saura pas ce que vous souhaitez et vous risquez même d’être inquiété sous prétexte de « médecine secrète » !.
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Pour obtenir un spectre d’action plus large, ces associations sont réalisées sur la base de :
—> Remèdes de la même classe biochimique (technique de Mercier, ex.: les principaux sels de Calcium, Magnésium, Potassium…),
—> Remèdes ayant la même polarité d’organe (ex.: les cinq remèdes du territoire du nerf trijumeau, les trois remèdes des végétations adénoïdes …),
—> Remèdes se complétant dans leur action physiopathologique (ex.: Hepar sulfur et Silicea dans la suppuration). Il est possible, en fonction des exigences cliniques, d’utiliser plusieurs formules à la fois… en respectant dans le choix de ces différentes formules le tableau symptomatique individualisé. La première prise est généralement faite par le médecin (dentiste ou vétérinaire), les suivantes seront données au patient (granules ou aéropulseur).
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L’expérience nous a prouvé qu’il fallait – pour l’urgence – avoir sous la main une trousse d’urgence des CHU. C’est pourquoi nous organisons la diffusion, à partir d’un préparatoire pharmaceutique suisse, de trois trousses des tubes granules des formules CHU :
- Trousse praticien (Grande) – 36 formules, à choisir sur la liste des 50 formules disponibles (bon de commande à télécharger dans la « boutique »)
- Trousse patient (Petite) – 16 formules – dont les complexes de l’infectieux. Dans les formules exposées dans les chapitres suivants, nous signalerons la présence de ces formules dans les deux types de trousses (Petite/Grande).
- Trousse du dentiste – 9 formules (10 grands tubes), pour l’utilisation au cabinet.
- L’homéopathie facile : utilisez les complexes !.L’APPROCHE COMPLEXISTE : une tendance simplificatrice ?Ces praticiens utilisent des mélanges de remèdes en dynamisation décimale limitée. S’ils admettent la loi d’analogie et l’expérimentation sur l’homme sain, ils minimisent l’individualisation du malade et les symptômes subjectifs de la matière médicale. L’homéopathie complexiste a été conçue comme l’utilisation d’associations de remèdes visant à couvrir une situation clinique particulière, sans se perdre dans les difficultés de la répertorisation uniciste … Les praticiens utilisant cette méthode, ayant remarqué que quelques remèdes seulement couvraient une symptomatologie particulière, utilisent des complexes afin de leur simplifier la tâche, en limitant le risque d’erreur, donc d’échec..On observe néanmoins deux philosophies différentes de complexes :
- –> L’association de remèdes destinée à élargir le spectre thérapeutique sur un symptôme, comme les associations visant à couvrir les différentes sortes de toux, exemple : Althaea + Drosera + Ipeca + Marrubium + Pulsatilla
- –> L’association de remèdes choisis pour leur synergie dans une situation particulière, comme par exemple dans un traumatisme de chirurgie dentaire : Arnica (sang) + Ruta (tendons) + Symphytum (os) + Hypericum (nerf) + Natrum surf. (oedème)
B – Le problème de la hauteur de la dilution – dynamisation C – Le problème de la répétition du remède (posologie)
D – Le problème de l’aggravation thérapeutique.Pour répondre à ces questions fondamentales, il faut bien comprendre la nature de la maladie. Celle-ci est un déséquilibre brutal au sein d’un système jusqu’à présent en équilibre. Exemple imagé : imaginons une petite fille en promenade et son ballon. Un garnement passe et d’un coup d’Opinel sectionne la ficelle….La conséquence est immédiate : le ballon s’envole et la ficelle retombe ! C’est- à-dire qu’un système en équilibre, quand il se rompt, présente toujours des conséquences de type hyperfonction pathologique (Yang – le ballon) et hypostructure (Yin – la ficelle). Si l’on se contente de ramener le ballon (rôle du remède homéopathique en haute dilution) sans rattacher la ficelle/nourrir la structure défaillante (rôle des basses dilutions), l’équilibre ne sera pas rétabli durablement.Revenons aux problèmes spécifiques à la prescription homéopathique :.A – Le problème du choix du remède
Celui-ci doit émerger de la valorisation des symptômes, c’est une sorte de « diagnostic fonctionnel » (nom du remède à l’impact organique spécifique) qui laisse complètement de côté le « diagnostic nosologique » (nom de la maladie), qui est la pierre angulaire de l’approche universitaire actuelle. C’est d’ailleurs une difficulté majeure de compréhension pour les praticiens de for- mation classique..B – Le problème de la dilution utilisée
Pourquoi utiliser des remèdes en dilutions différentes ? Il faut prendre en compte le fait que l’effet d’un remède va varier selon sa dilution/dynamisation :Il existe en outre quatre types de remèdes en homéopathie :- – Les remèdes toxiques … utilisables en hautes dilutions uniquement, qui dispersent les hyperfonctions pathologiques.
- – Les remèdes alimentaires …à utiliser en basses dilutions, pourcompenser les insuffisances.
- – Les constituants naturels du corps (exemple : 12 sels de Schuessler) … qui peuvent être utilisés en hautes et basses dilutions, selon le but recherché.
- – Les Nosodes, remèdes fabriqués à partir de tissus infectés) … qui sont les spécifiques des « situations chroniques graves que rien n’améliore », sorte d’immunothérapie micro-dosée..
- C – Pas de posologie en homéopathie !
En effet, classiquement on donne le remède et on doit attendre que l’effet de celui-ci s’estompe pour renouveler la prise. Ceci est logique pour les hautes dilutions, d’action prolongée, qui échappent aux règles de la toxicologie pour entrer dans le domaine de la signalétique (à partir de 12 CH, cf. nombre d’Avogadro).
Les dilutions moyennes et basses, d’action plus brève, pourront être renou- velées quotidiennement pour maintenir leur effet.
- Kalium arsenicosum : peau, amaigrissement, faiblesses
- Kalium bromatum : calmant, céphalées de surmenage
- Kalium iodatum : thyroïde, gorge irritée, état dépressif
- Lithium muriaticum : troubles nerveux sévères, goutte
- Manganum sulfuricum : facilite l’absorption du fer (anémie), arthrose
- Calcarea sulfuricum : détoxifiant (vu plus haut en 6D)
- Cuprum arsenicosum : coliques (souvent avec Magnesia phos.), crampes
- Kalium aluminium sulfuricum : constipation avec ballonnements et coliques
- Zincum muriaticum : nervosité et insomnie, cheveux, ongles, diabète, troubles menstruels
- Calcium carbonicum : épuisement lié à un surmenage (souvent avec Calcarea sulf.)
- Natrum bicarbonatum : hyperacidité, excès d’acide urique (// Natrum phos.)
- Arsenicum iodatum : eczéma suintant, prurit, rhume des foins, acné juvénile sévère
- Aurum muriaticum natronatum : douleurs pelviennes, fibrome
- Selenium : protection du foie, hypolipémiant
- Kalium bichromicum : glaires, diabète, artériosclérose
- Cuprum sulfuricum 7 DH
- Magnesia sulfuricum 7 DH
- Manganum metallicum 7 DH
- Zincum sulfuricum 7 DH aa
- Magnesia phosphoricum 7 DH
- Ferrum phosphoricum 7 DH
- Kalium phosphoricum 7 DH
- Zincum Phosphoricum 7 DH aa
- Calcarea iodata 7 DH
- Calcarea sulfurica 7 DH
- Calcarea muriatica 7 DH
- Baryta carbonica 7 DH aa
- L’action des trois complexes suivants est dynamisée par la prise conjointe des vitamines A/C/E (anti-oxydantes – activant le cycle des Quinones).
- Natrum aceticum 7 DH
- Natrum citricum 7 DH
- Natrum phosphoricum 7 DH
- Natrum silico fluoratum 7 DH aa
- Kalium bromatum 7 DH
- Cuprum fluoricum 7 DH
- Natrum selenicum 7 DH
- Strontium iodatum 7 DH aa
- Kalium silico-fluoratum 7 DH
- Magnesia silico-fluoratum 7 DH
- Manganum silico-fluoratum 7 DH
- Natrum silico-fluoratum 7 DH aa
- Tri brome-aceticum acidum 7 DH
- Tri chlore-aceticum acidum 7 DH
- Tri fluor-aceticum acidum 7 DH aa
- Ammonium muriaticum 7 DH
- Natrum aceticum 7 DH
- Zincum sulfuricum 7 DH aa
- Silicea 7 DH
- Ferrum muriaticum 7 DH
- Natrum selenicum 7 DH aa
- Natrum aceticum 7 DH
- Natrum bromatum 7 DH
- Zincum sulfuricum 7 DH aa
- Tube de 4 grammes (80 granules) = 10,80 francs
- Tube de 6 grammes (120 granules) = 13,35 francs
.Voici les 50 complexes disponibles =- Acidum comp. (les 5 acides) … fatigue, irritations et douleurs
- Actea comp. … les cervicalgies
- Allium comp. … le rhume des foins
- Aloe comp. … les hémorroïdes
- Ammonium comp. (les sels d’Am) … la sécheresse tissulaire, l’état de mal asthmatique
- Apis comp. coma urémique
- Arnica comp. … Tous traumatismes, le « contre-coup »
- Aurum comp. … le cœur, la poussée d’HTA
- Baryta comp. … les grosses amygdales
- Bromum comp. … la laryngite
- Belladonna comp. la fièvre
- Bovista comp. … l’Œdème de Quincke
- Calcarea comp. (les 5 sels de Calcium) le tissu conjonctif
- Camphora comp. la syncope
- Cantharis comp. la cystite
- Capsicum comp. l’otite suppurée
- Chamomilla comp. la migraine
- China comp. l’hémorragie
- Cinnabaris comp. l’uréthrite
- Coca comp. les suites d’anesthésie locales, dentaires
- Colchicum comp. … la crise de goutte
- Ferrum comp. … la périarthrite scapulo-humérale
- Hamamelis comp. la cellulite, les jambes lourdes
- Helleborus comp. l’ictus blanc
- Hepar comp. le pus
- Ignatia comp. … l’hystérie
- Kalium comp. (les 7 sels de K) l’inflammation membranaire
- Kalium mur. comp. _la vaccination (_attention ne pas confondre !)
- Kalmia comp. les irradiations douloureuses, sciatique
- Lachesis comp. (les 5 venins) le sang
- Lithium comp. … l’anxiété
- Lobelia comp. … l’asthme de l’enfant
- Magnesia comp. (les sels de Mg) spasmes et douleurs
- Medusa comp. … l’urticaine solaire
- Mezereum comp. la sinusite
- Natrum comp. (les 5 sels de Na) … les endocrines
- Opium comp. … les suites d’anesthésie générale
- Oxalis comp. … la colique hépatique, néphrétique, les spasmes viscéraux
- Phosphoricum comp. l’épuisement, la dépression
- Phytolacca comp. les végétations adénoïdes hypertrophiées
- Quebracho comp. toux et dyspnée
- Robinia comp. … les gastralgies
- Siegesbeckia comp. la lymphangite
- Stannum comp. les douleurs de la région dorso-lombaire
- Staphysagria comp. les « Non-dit »
- Sulfur comp. (les 5 sels de soufre) … les enzymes, les stagnations
- Thuya comp. … l’arthrose
- Verbascum comp. le trijumeau
- Viburnum comp. … la dysménorrhée
- Vipera comp. … phlébite et ulcères variqueux
